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Rituel chamanique

Le 13 mars 2006

Le Théâtre du Soleil accueille la représentation d'un rituel chamanique traditionnel de l'ïle de Chindo (Corée du Sud) avec Park Byong-chon

et les danseurs et musiciens du groupe de préservation du Jindo Ssitgim Gut : Kim Dong-Won (Janggo), Kim O-Hyon (Buk), Park Byong-chon (Ajaeng), Park Sung-Hun (Piri), Chang Young-Soo (Daegum), Ahn Sang-Ha (danse), Park Mi-Ok (chant, danse), Park Hyang-Ok (chant, danse), Kang Eun-Young (chant, danse)

© Archives Théâtre du Soleil
© Archives Théâtre du Soleil

À propos

Pour les Coréens, la mort n'est pas la fin. Il s'agit d'une étape, le commencement d'une nouvelle vie dans l'autre monde, la "vie d'après". Selon les croyances traditionnelles, l'esprtit de a personne défunte ne peut atteindre l'étape de la renaissance sans un processus de purification de toutes ses pensées lourdes et tristes accumulées au fil de l'existence. Le Ssitgim gut est ce "rituel de purification des âmes défuntes". 

Le Jindo Ssitgimgut Preservation Group a été créé par Park Byong-chon, t'angol, chamane héréditaire de la région de Jindo, île située au sud ouest de la péninsule coréenne. Issu d'une lignée de chamanes qui remonte à la seconde moitié du 18e siécle, Park a appris, dès l'enfance, les chants, danses et répertoires musicaux liés au rituel. 

Très impliqué dans la préservation du rituel, il a créé sa propre école avant d'être nommé par le gouvernement coréen détenteur du trésor intangible "Ssitgim gut".

"(...) pour des fidèles comme pour un public, l'efficacité d'un rituel va de pair avec l'expérience de son spectacle. (...) La racine sibérienne du mot, "saman" d'où vient le nom de "chamane" (...) signifie "jeu" autant que "rituel". Les chamanes Coréens jouent, ils sont artistes et guérisseurs...

Prof. Keith Howard, "Preserving the Spirits ?" in "Korean Shamanism. Revivals, survivals, and changes"; The Royal Asiatic Society, Korea Branch, Seoul Press, 1998.

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