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Paris Nanjang 2015 – SamulNori

2015

Dans le cadre de l’année France-Corée 2015-2016 et du 19e Festival de l’Imaginaire
En partenariat avec la Maison des Cultures du Monde, ARTA et le CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson

Musique et danse traditionnelles de Corée

avec
Kim Duk-Soo, Kim Ri-haé
&
SamulNori Hanullim Performing Arts Troupe

Paris Nanjang 2015 © François Guenet
Paris Nanjang 2015 © François Guenet
Paris Nanjang 2015 © François Guenet
Paris Nanjang 2015 © François Guenet
Paris Nanjang 2015 © François Guenet
Paris Nanjang 2015 © François Guenet
Paris Nanjang 2015 © François Guenet
© Archives Théâtre du Soleil
© Archives Théâtre du Soleil

Samulnori

Le mot samulnori ou "jeu des quatre objets" désigne deux choses. C’est d’abord un genre musical et traditionnel de Corée qui fait appel à quatre instruments à percussion : le kaenggwari (petit gong), le jing (grand gong), le janggu (tambour en forme de sablier) et le buk (tambour tonneau). C’est aussi le nom de la troupe que dirige Kim Duk-Soo, lequel a consacré cinquante ans de sa vie aux instruments à percussions coréens.
Utilisant essentiellement les instruments à percussion, ces musiques villageoises de Corée changent de nom selon les régions et la composition instrumentale du groupe, laquelle peut se trouver élargie par rapport au quatuor de base du samulnori. Elles étaient jouées en diverses circonstances : lors des défilés militaires ou encore durant la période des travaux communautaires effectués dans le cadre du turye (coopérative d’entraide).

On les entendait aussi au moment du kollip (collecte de dons effectuée de porte à porte par les moines), ainsi qu’à l’occasion des fêtes villageoises.
Quant à SamulNori Hanullim, la troupe de Kim Duk-Soo, il s’agit d’un groupe de percussionnistes du meilleur niveau, qui se sont donné pour objectif de recueillir les rythmes traditionnels en voie de disparition dans les provinces, de créer des répertoires de musiques pour percussions jouées encore dans les campagnes et d’en faire des arrangements. Ce faisant, ils ont su donner un second souffle à ces traditions musicales et offrir aux jeunes Coréens des années 1970 une alternative à la déferlante du rock anglo-saxon…

 

 

Stages

Kim Duk-soo

Stage de Samulnori (percussions) du 7 au 11 décembre 2015, au Théâtre du Soleil. Inscriptions à ARTA : 01 43 98 20 61

Dans l'immense diversité musicale coréenne, une tradition paysanne très ancienne, bien enracinée et largement pratiquée, se distingue : le nongak. Avec le temps, ce genre musical a ouvert la voie au samulnori, ensemble de quatre instruments de percussion - kkwaenggwari, jing, janggo, buk - utilisés dans la tradition. Les vibrations sonores du grand gong (jing) évoquent l'immobilité de la création ; le fracas métallique du petit gong (kkwaenggwari) s'ajoute aux sonorités des percussions de bois et de peaux (janggo, tambour-sablier, et buk, tambour-baril). Le répertoire du samulnori, constitué au fil du temps, témoigne indiscutablement de ses sources puisqu'on y trouve le pinari (prière narrative, chant consacré à la bonne fortune et à la longévité), le pan kut (percussions et danses paysannes), le sul janggo garak (composition rythmique pour janggo).Les premiers concerts de samulnori datent de la fin des années 1970. C'est au Space Theater de Seoul que Kim Duk-soo et trois des musiciens les plus doués de sa génération formèrent, pour la première fois, en 1978, un ensemble constitué des quatre instruments à percussion. Enfant prodige, diplômé de l'École de Musique traditionnelle coréenne de Séoul, KIM Duk-Soo allie à ses talents de musicien et d'enseignant celui de directeur artistique. A 60 ans aujourd'hui, il est une des figures les plus charismatiques et les plus influentes du domaine culturel coréen.

Kim Ri-haé

Stage de Salpuri (danse traditionnelle) du 14 au 18 décembre 2015, au CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson. Inscriptions au CDC Atelier de Paris- Carolyn Carlson : 01 41 74 17 07

Dans la pensée orientale, il convient de capter l’énergie qui émane du Ciel et de la Terre et de se l’approprier dans le but de mettre le corps humain en harmonie avec les éléments. C’est pourquoi les danseurs accordent tant d’importance à la synchronisation de la respiration avec le rythme. Si en Occident le tempo est basé d’abord sur le pouls cardiaque, en Corée il se fonde essentiellement sur le rythme de la respiration. Si la musique occidentale a des caractéristiques dynamiques liées au rythme cardiaque, la musique coréenne est calme, raffinée, pensive : elle emprunte son caractère paisible à la respiration. Kim Ri-hae étudie la danse coréenne avec Lee Mae Bang, figure de proue de la danse traditionnelle. En 1992, elle gagne la médaille d’or en danse aux KBS Gugak Daekyongyun (3es rencontres annuelles de musique traditionnelle de Séoul). Dès lors, elle est invitée à danser dans de nombreux pays. Elle coordonne diverses performances et autres événements visant l’échange culturel entre le Japon et la Corée et depuis 2004, enseigne à travers le monde.

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