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Notre Commune – Histoire méconnue racontée sur un char

Théâtre d'histoire pour la rue

du 5 au 15 avril 2012 puis du 12 au 27 mai 2013

Mise en scène Caroline Panzera

Création collective de la compagnie des Lorialets
Avec Mathieu Coblentz et Vincent Lefevre

Infos

Représentations

sous les ensoleillés platanes de la Cartoucherie
le dimanche à 14h30, le lundi à 19h30

Durée du spectacle

1h

Prix des places

Tarif unique 10 €

Location

01 43 74 24 08, de 11h à 18h
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A propos

L'histoire – Deux spectres vengeurs sortant de l'ombre sont prisonniers d'un devoir de mémoire. Depuis 140 ans, ces deux fantômes de communards, l’un « causeur-chanteur » et l’autre « clown-muet », arpentent les routes pour raconter l'histoire oubliées des mourants formidables de la Commune de Paris de 1871. De villes en villages, ils déambulent sur leur étrange char pour redire ce qu’ils ont vécu… Transportant leurs vies sur leurs dos comme une bosse dont ils ne peuvent se défaire, ils sont les gardiens d'objets et de mondes oubliés, faiseurs de tours d’escamotages. Enfermés dans ce mouvement perpétuel, ils redonnent jusqu’à l’épuisement, jusqu’à être entendus par tous l’histoire de cette Commune de 1871, la naissance et la mort de cette République sociale.

La compagnie des Lorialets – s’oriente résolument vers l’Histoire. À chaque époque, il est important de se « souvenir » afin de défendre les droits acquis dans le domaine des libertés sociales, de la liberté de pensée, des libertés personnelles. Face à l’ignorance et à l’oubli d'événements hors du commun, nous ressentons la nécessité et le devoir d’être créateurs de vecteurs de mémoire. Nous pensons que le rôle de l’artiste dans notre société moderne est aussi celui de la transmission de cette mémoire collective.

Rappel historique de La Commune

1870, la France est envahie par les Prussiens.
L’empire de Napoléon III s’effondre, laissant place à une République tenue par les monarchistes qui signe une paix "honteuse" donnant à la jeune Allemagne, l’Alsace et la Moselle.
Le peuple de Paris, blessé dans sa fierté et scandalisé par cette République autoritaire et capitularde, refuse de rendre les armes et fonde, fait unique de notre histoire, une Commune sociale, libre et indépendante.


Pendant 73 jours, coupés du monde, ils vont donner naissance à leurs idéaux dans une atmosphère de liberté, d’égalité et de fraternité. Les décisions prisent constituent des précédents formidables : la séparation de l’Église et de l’État, l’école laïque, gratuite et obligatoire, la suppression de l’armée permanente, la fin du travail des enfants…
Cette utopie en action s’achève dans l’horreur des fusillades de la « semaine sanglante », épisode fondateur de la République, qui pourtant reprendra bientôt à son compte un grand nombre des décisions de ces "communards".